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1000 bosses 2006

 

Samedi 6 mai 2006

Allez c'est parti : traditionnellement depuis 3 ans maintenant, début mai annonce le retour aux côtes, aux vraies ! Finis les "coups de cul" d'Ile de France ou les ascensions touristiques des cols catalans. Place à la bagarre sur les pentes déjà respectables des monts du lyonnais, place aux mille bosses, place au coup de pédale souple du 39, place aux dents serrées pour ne pas basculer trop loin... place à la "montagne" !  

L'année dernière déjà mon dérailleur m'avait posé des soucis. Cette année, les ennuis ont commencé dans le parc de Saint Cloud la veille, quand j'ai teste ma cassette ultra light de 25. Crac, crac, boum ! Des sauts de chaîne à répétition, toujours sur le même pignon... Après moult énervements, je me rends à l'évidence : la chaîne a vécu. Mais impossible d'en acheter une à quelques heures du départ en train !! Conclusion : gros stress (du coup j'en oublie mon gatosport au congélo) et marche à pied, vélo sous le bras (+ sacoche de 10 kg), jusqu'au marchand de cycles le plus proche de la gare Part-Dieu de Lyon.

J'arrive à 18 heures 20 devant la porte du marchand, en nage et un bras tétanisé (celui qui porte le vélo) : et voilà pas qu'il me fait signe que c'est fermé ! Je regarde ma montre, puis le vendeur, d'un air suffisamment persuasif pour qu'il me débloque sa porte. Si j'avais eu un cardio, j'aurai pu mesurer ma fréquence max.

Tout s'arrange (enfin, pour le moment), et je repars avec ma chaîne et mon gatosport. Arrivé à l'hôtel, patatras, je constate que je ne suis pas suffisamment outillé (manque la pince pour couper le bout de goupille qui dépasse). Bref je décide d'attendre l'arrivée de Benoit (vers 22 heures sans avoir mangé, Benoit quoi) pour changer la chaîne. Côté gâteau, je le file au serveur qui m'assure que le cuistot va s'en occuper. Tout va bien, donc, ou presque... sauf que je n'imaginais pas que ledit cuistot, que je maudis encore, allait faire du zèle ! J'ignore ce qu'il a fait, mais certainement pas suivre les instructions simplissimes du gatosport ! Du coup, je me retrouve avec une galette au goût de rance, surmontée d'une pellicule douteuse, genre crème brûlée, mais odeur plastique brûlé). Bref, le gâteau est passé directement à la poubelle.

Là, coup au moral. Mais bon, comme on est des guerriers, et que l'arrivée de Benoit me donne un peu de baume au cœur, on va au lit sans gâteau, avec une transmission réglée au poil mais usée, en espérant que c'était qu'un problème de réglage, et claqué.

Le lendemain, petit déjeuner pantagruélique pour compenser le gatosport, en compagnie de Pierre, d'Aurélie (la représentante féminine du CSCATALAN sur le petit parcours) et Benoit.

On part en voiture sur l'aire de départ, et nous échauffons un peu (mais pas trop !). Dans l'aire de départ, on n’est pas trop mal placés. Heureusement (ou pas, voir la suite), car ça part sur les chapeaux de roues, et en côte !

Dès le premier virage, un type s'empègue une voiture sur le côté. Il aura fait 100 mètres... Dur !

Ensuite, la route s'élève, et le compteur aussi, et des cassures se forment. J'essaie de coller au maximum aux groupes qui sont devant, mais le rythme est tel qu'on pense un peu à se préserver. Dans un faux plat, un groupe devant nous n'est qu'à 100 mètres : quelques gars et moi, devant, nous organisons pour rentrer, en vain.

Mais je tiens le bon rythme, qui est extrêmement soutenu. Les deux premières ascensions (Croix du Ban et Luère) passent à toute vitesse. On enchaîne sur le Col de Malval. Je m’accroche ensuite dans le col des Brosses (km 38), que je sais court, pour ne pas basculer trop loin. Je reviens dans la descente.

Mais déjà je suis dans le dur : je m’accroche dans les montées et récupère autant que possible dans les descentes. Je sais bien que je vais exploser à un moment ou à un autre. En plus, j’ai l’horrible sensation d’avoir le petit déjeuner sur l’estomac. Je me force même à manger et à boire… Le temps est pluvieux, on passe plus ou moins entre les gouttes, mais la chaussée est parfois détrempée. Dans ce long faux plat que je ne connais que trop bien (tous les ans j’y pars en sucette) qui mène à Duerne (km 53), je me laisse glisser dans le groupe qui s’annonce quelques centaines de mètres derrière nous.

Du coup, j’aborde la longue descente qui suit en bonne condition. Sur une grande et large route, nous filons vers la 5ème difficulté du jour, la première ascension sur Aveize. Dès que ça remonte, je ne tiens pas longtemps. Je suis en surrégime et le changement de braquet me fait très mal. Il va falloir penser : les jambes sont bien entamées, alors je gère.

Bonne nouvelle : le 39*25 me va très bien (d’ailleurs, je suis plus souvent sur le 21 ou le 23). Mais bon, je me fais plus souvent dépasser que l’inverse. Alors je m’accroche : je souffre au bas des cols, puis me refait (un petit peu), pour prendre quelques roues (raisonnablement), sur la fin.

Exactement l’inverse de Pierre, qui a couru plus intelligemment : parti plus tranquille, il me confiera à l’arrivée s’être éclaté tout le long, en reprenant beaucoup de monde (il s’en est fallu de peu, d’ailleurs, que je ne fasse partie de ceux là : il échoue 2 min derrière moi !).

Vous avez aimé Aveize I ? Vous adorerez Aveize II (km 91). Une ascension assez dure que je commence à apprivoiser. Je sais qu’en haut je me donnerai un peu de repos au ravito. Ça met du cœur à l’ouvrage. Mais bon, on ne peut pas dire que je vole non plus, mais les jolis lacets et le magnifique paysage sont bien agréables.

Dans le pénible faux plat qui précède la descente, j’avoue que je fais un peu le Gérard Museau, au chaud dans les roues. On entame ensuite une descente vertigineuse et très humide, qui va nous mener au panneau « difficulté n° 9, 11 km ». Onze ! Ça, ça fait pas plaisir. Et de fait, je reprends mes bonnes habitudes : je laisse partir tout le monde au pied, pour me refaire dans la forêt, en deuxième partie « de soirée ».

Je sais toutefois qu’au col de la Croix de Pars (km 116), le plus dur sera fait, donc je donne un peu plus qu’auparavant. En plus j’ai passablement digéré, donc je suis mieux niveau bidon. Je saute le 3ème et dernier ravito pour descendre en coup de vent sur le pied de la dernière et courte montée, celle du col de Malval. Si le bas ne m’est toujours pas favorable, je commence à sentir l’odeur de l’écurie qui, doublée de quelques rayons de soleil, me font reprendre espoir. Du coup, j’accroche un wagon avant le sommet et on descend comme ça à quelques dizaines (descente assez sinueuse que je n’ai jamais trop appréciée – mouillée, en plus, cela m’obligera à une petite chasse pour boucher le trou que j’avais malencontreusement laissé dans la partie « pilotage », que je comble dans la partie « gros braquet »).

Sans gros enjeu, l’arrivée se rapproche et ceux qui veulent gagner quelques places ou quelques secondes remontent. Je les imite, tout en n’oubliant pas que l’année dernière des crampes m’ont obligé à mettre pied à terre à quelques km de l’arrivée. Juste avant l’arrivée, un petit exercice de gymkhana dans un lotissement (2-3 pif paf assez serrés) étire notre peloton, et je n’ai plus qu’à aller chercher une deuxième place au sprint.

Résultat, je m’étais fixé comme objectif, ambitieux, de gagner ½ heure par rapport à l’année dernière. Objectif aux 2/3 remplis puisque je gagne plus de 20 min en 4 heures 40. Dommage que j’ai couru à l’envers. Mais les leçons rentrent, pour l’année prochaine !

A l’année prochaine, donc, tant cette course est belle et bien organisée.

 

Joan

-*-

 

Résultats définitifs du Parcours 139 km de la Scott 1000 bosses 2006

Scratch

Temps

Nom

Prénom

Sexe

Cat.

Club

Class / Cat.

1

03:47:35

ROUX

Nicolas

M

D

TEAM SCOTT LES 2 ALPES

1

236

04:40:16

BACO

Joan-Manuel

M

D

CS CATALAN

88

261

04:42:33

FIATTE

Pierre

M

D

CS CATALAN

96

354

04:56:29

ROBEQUAIN

Benoit

M

D

CS CATALAN

119

565

07:00:55

QUIGNETTE

Laurent

M

C

UCAM BOURG ST ANDEOL

56

 

Résultats définitifs du Parcours 85 km de la Scott 1000 bosses 2006

Scratch

Temps

Nom

Prénom

Sexe

Cat.

Club

Class / Cat.

1

02:29:08

MARGUERAT

Eric

M

D

UC GESSIENNE

1

304

03:55:03

CHALIGNE

Aurélie

F

A

CS CATALAN

12

332

04:49:18

ISOARDO

Jean-Luc

M

F

CYCLO STE FOY

44

 

 

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